Il n’existe pas véritablement de liste ou de programme officiel pour préparer cette épreuve, mais certains rapports de jury proposent des listes de faits de langue incontournables. C’est le cas des rapports de jury de l’agrégation interne de 2017 et du capes externe de 2011.
Nous avons choisi de regrouper ces faits de discours en chapitres pour faciliter les révisions :
La majorité de ces faits de langue sont traités dans les corrigés d’épreuve des rapports de jury. Vous trouverez ici répertoriés tous les rapports de jury qui traitent les différents faits de langue. Cela vous aidera à constituer vos fiches et à mieux comprendre les attendus de l'épreuve.
La liste des faits de langue à réviser est longue, et l’on peut vite se sentir submergé(e) face à l’ampleur du travail. Pour éviter cela, il est essentiel de structurer ses révisions. Un des moyens de le faire et de réviser les faits de langue par chapitre.
En fonction du temps restant avant les écrits, il peut être judicieux d’établir un planning de révision pour s’organiser de manière efficace et ne pas se perdre dans des détails ou des approfondissements excessifs.
Il est important de garder à l’esprit que le programme est dense et que l’on ne peut pas tout maîtriser parfaitement. Il faut compter pour chaque fait de langue un temps de compréhension, d’assimilation, d’élaboration de fiches de cours et un travail de mémorisation (terminologie, exemples, plans etc.)
Certains chapitres, comme les propositions subordonnées ou les pronoms, peuvent demander plus de temps que d’autres. Mais cela dépendra en grande partie de vos acquis grammaticaux préalables et des notions avec lesquelles vous êtes plus ou moins à l’aise.
Réviser les faits de langue par chapitre vous aidera à établir des parallèles plus facilement entre les différents points grammaticaux d’un même chapitre.
Par exemple, en travaillant d’un bloc le chapitre sur les propositions, vous comprendrez plus rapidement le fonctionnement d’une subordonnée ainsi que les problématiques de variation temporelle et modale qui peuvent se répéter d'une proposition subordonnée à l'autre. Cette méthode peut donc avoir l'avantage de renforcer l’assimilation progressive.
Si vous utilisez cette stratégie de révision, n’oubliez pas de revenir régulièrement sur les notions déjà étudiées afin de ne pas les oublier. Les trois ou quatre dernières semaines avant l’épreuve du concours peuvent être consacrées au travail de révision générale et au travail de mémorisation de tous vos plans.
Il est essentiel de ne pas faire d’impasse dans les révisions. Bien que l’on puisse être tenté(e) de faire des pronostics en s’appuyant sur la récurrence des sujets des années précédentes, cela comporte un risque. L’épreuve laisse peu de place à l’improvisation et la fatigue et la baisse de concentration au fil des épreuves et des heures rendront l’improvisation encore plus difficile.
Par curiosité, vous pouvez consulter les faits de langue tombés aux sessions précédentes en cliquant ici mais gardez à l’esprit qu’un sujet peut être à nouveau proposé d’une année sur l’autre et qu’un sujet qui n’est pas encore paru peut également tomber.
La session 2023 a d’ailleurs illustré ce danger : nombreux sont les candidats qui ont été surpris par le sujet sur les pronoms « en » et « y » français ».
En effet, depuis 2014, la grande majorité des sujets portaient sur la variation temporelle et modale dans les propositions subordonnées où sur des sujets « attendus » tels que l’indétermination du sujet ou les tournures emphatiques.
Cette épreuve s’inscrit dans un ensemble (traduction et explication de choix de traduction) et compte pour 1/3 de la note finale. Il ne faut donc pas la négliger.
Au-delà de son importance pour le concours, ces révisions de grammaire peuvent vous permettre de vous améliorer en traduction. Elles peuvent également, dans une certaine mesure vous servir dans votre métier d’enseignant.
Ecrit et publié par Quetzali.
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